ACTUALITE
 

Le bon sens wallon ! (vidéo du 29/07/08) . . .

La crise belge vue de France (vidéo du 17/07/08) . . .

Ce que pensent les Flamands . . . (16/07/2008)

Des élections pour fin octobre ? (15/07/2008)

Suppression du numerus clausus en médecine (11/07/2008)

Comment augmenter votre pouvoir d’achat ? (27/06/2008)

Propos sur le nazisme (05/06/2008)

Il faut sauver le pilote Wilmart (28/05/2008)

Subsides européens pour licencier (25/05/2008)

La qualité de l'enseignement d'abord (21/05/08)

Nos voisins accepteraient-ils la partition de la Belgique ? (15/05/08)

La laïcité n’est pas négociable (30/04/08)

Crise économique à venir (28/04/08)

BHV et le communautaire (25/04/2008)

Délégations des Communautés et Régions (20/04/08)

Une fédération Wallonie-Bruxelles ? (18/04/08)

Le coût de l’électricité (15/04/2008)

Démocratie communale (10/04/2008)

TV gratuite de qualité ou médiocrité payante (07/04/2008)

Peines de prison incompressibles (05/04/2008)

L’occupation chinoise au Tibet  (29/03/2008)

Réduction de la TVA pour le chauffage  (26/03/2008)

Le scandale budgétaire de la décennie (05/11/2007)

 






TV gratuite de qualité ou médiocrité payante, suite de l’article du 7 avril 2008 (04/02/2010)
  
Nous assistons depuis quelques années à des investissements publics tous azimuts au niveau de l’audiovisuel avec le maintient de la télévision par câble. Cela va d’une participation de 11% dans la chaîne internationale TV5[1], en passant par une chaîne dépouillée de télévision publique par satellite («RTBF Sat»[2]) clone de TV5, à un bouquet risible de quatre chaînes en télévision numérique terrestre[3] (la «Une», la «Deux», «Euronews», la «Trois»[4]) qui ne couvrait que moins de 80% des habitants de la communauté française de Belgique en 2009. Et ne parlons pas d’un partenariat avec une maison d’édition[5].
 
         Alors que depuis 2009, les chaînes de télévision publiques françaises sont diffusées, en numérique et en clair, sur la TNT (en Haute Définition pour FRANCE2, une première technologique) et sur satellite, chez nous la situation est tout autre. Ce service (sévice ?) public, bien que de piètre qualité, est payant. Et le système est très bien cadenassé. Directement ou indirectement, les pouvoirs publics contrôlent tout l'audiovisuel en Wallonie et à Bruxelles ; pour le malheur de nos portefeuilles.
 
         Les temps sont difficiles pour notre pouvoir d’achat. Nous payons déjà le droit de recevoir la télévision par une taxe régionale de 100€ (pour 2010). Il est temps de mettre fin au monopole des deux sociétés à capitaux publics qui distribuent, moyennant finance, des chaînes de télévision (Belgacom pour 360€ par an et Voo pour 144€ par an plus un décodeur de 99€).
 
         Ayant pris conscience de la redondance de la «RTBF Sat»[6] avec «TV5», mais après avoir gaspillé des sommes considérables, le service public va mettre un terme à l’aventure satellite ce 16 février 2010. Il s’agit clairement d’un constat d’échec dû à un manque de vision globale dans la stratégie audio-visuelle en communauté française.
 
Il faut arrêter de dilapider l’argent à fonds perdus[7]. Il ne faut pas vouloir être partout et n’être bon nul part ! A cet égard, il faut savoir que l’audience de la RTBF, a diminué de près d’un quart (24%) en 20 ans[8] ; piètre bilan ! Et ce n’est pas le très onéreux contrat de retransmission des Grand Prix de formule 1, parfois en pleine nuit, en simultané avec la chaîne de télévision française TF1, qui améliorera les scores.
 
L’essence même d’un service public de télévision doit être la diffusion gratuite de chaînes de qualité et non la collaboration au profit de sociétés de télédistribution ou de téléphonie. Nous devons concentrer nos moyens pour mettre en place un partenariat avec la France pour le lancement d’un bouquet de chaînes francophones en numérique terrestre[9] dont certaines en Haute définition. Celui-ci reprendrait les chaînes de la RTBF (la «Une» et la «Deux») auxquelles seraient ajoutées les 4 chaînes publiques de la TNT française ; et éventuellement des chaînes privées.
 


[1] avec une dotation de 5,2 millions € pour 2007
[2]    redondance de la «Une» et de la «Deux» comprenant uniquement les productions propres à la RTBF, émise en numérique avec une résolution proche du système PAL analogique !
[3]    représente un coût d’infrastructure d’environ 7 millions d’euros dont 4 déjà dépensés à fin 2007
[4]    comme la «RTBF Sat» mais dont le JT est diffusé avec une traduction gestuelle
[5]    éditions Racine
[6]    redondance de la «Une» et de la «Deux» comprenant uniquement les productions propres à la RTBF, émise en numérique avec une résolution intermédiaire entre le système PAL analogique et la Haute Définition!
[7]    diffusion simultanée avec TF1, des Grand Prix de formule 1 avec un coût disproportionné pour l’audience,
     par exemple
[8]     l’audience de la RTBF passerait de 25 à 19% des téléspectateurs de 1987 à 2006 selon RTL
[9]     un décodeur TNT ne coûte que 30€


 


Résultats électoraux pour Tournai-Ath-Mouscron




 
          C’est sous ce nom qu’un nouveau parti tente de présenter des listes en Wallonie. Sachez que ce parti utilise le courant de sympathie envers les différents mouvements wallons, pour promouvoir une idéologie d’extrême droite.

             En effet, une petite analyse de leur tract peut vous permettra d’identifier l’éditeur responsable, c’est Francis Detraux de Namur. Il fut le président du FN nouveau, Force National, rejoint par un élu du Vlaams Belang. Il s’est réclamé du droit de sang dans un projet de loi, a été conseiller provincial et communal de la droite extrême, est le compagnon de l’ancienne secrétaire générale du FN, ancien sénateur FN, ex-trésorier FN, exclu du conseil communal de Namur suite à un écrit négationniste.


Abus de biens sociaux en toute légalité par Mme LIZIN» (02/02/2009)
(Synthèse de la séance publique de la commission des Affaires intérieures et de la Fonction publique du 13 janvier 2009)

De M. de Lamotte :

« Les montants, ainsi que la nature de certaines dépenses sont plus que troublants : 3 millions de francs belges, 75.000 euros, auraient été dépensés par cartes Visa sur un période de 9 ans, dont 50.000 euros auraient été dépensés sur 3 ans. Ces dépenses paraissent disproportionnées et parfois totalement superflues. Concernant leur nature, l'actuel Président du Conseil d'administration du Centre hospitalier1 précisait au micro des radios que les dépenses réalisées par l'ancienne présidente, à savoir la bourgmestre de Huy, concernaient l'engagement de l'hôpital dans des actions humanitaires et dans des contacts avec l'Organisation mondiale de la santé … »

« avec de telles argumentations, vous en conviendrez, on peut tout justifier … il n'existe aucune autorisation préalable à ces dépenses. Elles sont effectuées de manière arbitraire par les possesseurs des cartes, et ce, sans suivi, sans rapport de mission et sans étude d'impact sur l'activité médicale. »


De M. Jamar :

« Les sommes dont nous parlons : M. de Lamotte a cité 50.000, la Meuse cite 84.000, il y a un rapport intermédiaire qui cite 70.000 euros. »

« Mme Lizin a utilisé une carte de crédit à une époque où elle n'était plus présidente du Conseil d'administration du CHRH, soit une période de 6 à 8 mois. Il y a eu manifestement abus de carte, ... Elle n'était plus mandatée pour faire quoi que ce soit au nom du CHRH à ce moment. »

« Concernant les fameux voyages et dépenses, 52 sauf erreur au total, ayant entraîné l’utilisation d'une ou de plusieurs cartes de crédit, mais une essentiellement ..., seuls … trois, …, Londres, Genève et le Maroc ont fait l'objet d'une approbation, a posteriori, par le conseil d'administration . Les retraits d'argent, … n'ont fait l'objet d'aucun justificatif ou de remboursement. »

« En 1998, ... 114.220 francs belges et aucune décision du conseil d'administration en 1998 relative à tous ces voyages : Paris, Barcelone, Genève, etc. »

« Pour 1999, … 486.736 francs belges, coiffeur, Paris, Harlington, Paris, Alger, Skopje, Burundi, Naïrobi, Pays-Bas, Paris, Genève, Londres, Equateur, Rome, Italie, France, Suisse, Gabon, Japon, Genève, retraits d'argent, Vienne, Londres, etc. Aucune décision du conseil d'administration en 1999, à part Londres, … relative à tout cela et retraits d'argent liquide, sans aucun justificatif… Mme Lizin, … est allée chez Jacques Dessanges, en janvier 1999, pour 2765 francs belges payés par l'hôpital. »

« En 2000 : 608.720 francs belges, voyages en Suisse, à plusieurs reprises, à Paris, en Californie, au Palm Beach je cherche le lien avec l'OMS, on ne sait jamais Bénin, New-York, France, Autriche, USA, Allemagne, 4 retraits d'argent liquide assez importants, Hôtel Radisson à Bruxelles avec la carte de l'hôpital. Aucune décision du conseil d'administration en 2000, à part Genève en avril, et les décisions étaient prises a posteriori, avec encore des retraits d'argent tout aussi significatifs. Pour 2000, 17 voyages à l'étranger. »

« En 2001 : Bolivie, France, Suisse, Londres, Afrique du Sud, aucune décision du conseil d'administration relative aux voyages, aucune décision relative aux retraits d'argent. »

« En 2001-2002 : encore plus important puisque plus aucun mandat au sein du conseil d'administration, en tant que présidente ; Mme Lizin a cessé d'être présidente en septembre 2001, elle continué pourtant à utiliser la carte jusqu'en mars 2002. Hôtel Vandôme à Paris, France, USA, etc. Total pour les 6 mois de l'année pendant lesquels elle n'avait plus aucun mandat : 4.055 euros avec la carte de crédit du CHRH, entre autres Paris et la Floride, qui est aussi une destination «Très humanitaire » »

« Mme Lizin compte séjourner jusqu'au mois de mars en France, … annoncé … sur Facebook. … en Belgique, et même dans la bonne ville de Huy, il y a des instituts de revalidation de très grande qualité, de grand confort. J'aurais cru qu'elle ferait confiance à ses propres institutions »


De Mme Dethier-Neumann :

« La presse a évoqué des dépenses somptuaires, de 83.000 euros au départ de trois cartes de crédit … Mme Lizin a simplement évoqué … quelques menues dépenses relatives à des «soupers spaghetti ». … il n'y a que trois PV de comités de gestion qui ont trait à la prise en charge de voyages à Boston, Genève et Londres ... pour tous les autres voyages, il n'existe aucune décision du conseil d'administration ou du comité de gestion de prendre en charge les frais les concernant. »

« il manque un nombre important de justificatifs des dépenses engagées… peu compatibles avec la gestion raisonnable d'un centre hospitalier régional ... 2.245.000 francs en frais de restaurant, pour le Docteur Boury, pour Mme Humblet, pour M. Ronveau2, pour le Docteur Marchal et pour Mme Lizin, et 466.000 francs belges en notes d'hôtel pour M. Boury et Mme Lizin. On constate également une utilisation de cartes d'essence qui n'est pas justifiée, entre février 1998 et mars 2003 : 52 pleins de carburant dans la région parisienne ou en direction de celle-ci. Il faut rajouter à ce nombre, trois pleins effectués à l'aide de la carte Visa de Mme Lizin, ce qui porte le nombre à 55. Nous constatons également des retraits d'argent liquide pour un montant de 102.000 francs belges, qui ne sont justifiés par aucun document et aucun remboursement. Nous constatons aussi une dépense de 157.000 francs belges chez Economist Intelligence Unit3, sans … la moindre explication. »


De M. Courard, (Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique) :

« Les membres des organes de gestion devaient demander des comptes et s'assurer que les deniers publics étaient utilisés correctement. Et de poser la question suivante : le collège des commissaires, comprenant un commissaire-réviseur4 mais aussi des élus locaux, a-t-il correctement joué son rôle ? »

« Les comptes de l'intercommunale ont été approuvés par le conseil d'administration5 et par l'assemblée générale. Les commissaires étaient chargés de la surveillance de l'intercommunale. Ils n'ont émis aucune remarque. Mes prédécesseurs … ont approuvé les comptes de l'intercommunale en 1998, 1999, 2000, par expiration du délai en 2001 et à nouveau approbation en 2002... Tous les contrôles internes et de tutelle ont été exercés. »

« J'ai personnellement difficile à croire que quiconque au sein du conseil d'administration ignorait les missions effectuées par certains de ses membres à l'étranger, … Je pense que beaucoup de personnes étaient sans doute au courant». Evidemment, on imagine mal un professeur de gymnastique, parvenu (dans tous les sens du terme) Président du Conseil d'administration d’un Centre hospitalier, faire ombrage à son bienfaiteur !

Finalement, il ressort de cette commission que les gestionnaires des Intercommunales, tous des élus, s’accordent des avantages en nature hors du commun, et que ceux-ci sont approuvés par des Conseils d’administration composés par leurs pairs. Par cette méthode, de nombreux élus, bénéficiaires de ses abus de biens sociaux, éludent l’impôt, avec la complaisance du fisc ; merci pour eux  monsieur Reynders6 ! De plus, il est fort probable que contrairement à la grande majorité des sociétés, les contrôles fiscaux n’y soient pas courants.

1 M. Pierre Tilkin, chef de groupe PS au Conseil communal de Huy (études en éducation physique puis professeur de gymnastique dans les écoles communales de Tilleur et Saint-Nicolas jusqu'en 1998, où il prend sa retraite à 51 ans pour se consacrer à la politique), qui déclarait il y a peu, pour défendre Mme Lizin dans une autre affaire : N'en déplaise à l'échevine Micheline Toussaint et son copain journaliste, expliquait Pierre Tilkin dans son discours, il n'y a pas d'affaire des tracts, pas de système. (des tracts auraient été distribués par des agents communaux durant leur service, pour le compte d'Anne-Marie Lizin aux dernières fédérales)

2 En 2003, Jean-François Ronveaux présidait l'hôpital de Huy et s’occupait des jeunes du club de football FC Huy. Un an après la constructions de la Résidence pour personnes âgées "Les Prés Brion", pour l’hôpital, par la société française Bouygues, cette dernière société sponsorisait le club de football pour 25.000 euros. Cette coincidence de dates a amené le procureur du roi, Pierre Romijn, a faire une enquête. (source : RTBF info sur le net)

3 Banque de données donnant accès aux analyses politiques et commerciales ; une analyse à l’usage du Parti socialiste peut-être ?

4 Jamal Mouhib en 2005

5 en 2005 - Président : Pierre Tilkin, membres : Anne-Marie Lizin (sénatrice PS et bourgmestre de Huy ; en 2007, avec les membres de l'Union socialiste communale de Huy, elle a assigné le journaliste de la RTBF Patrick Remacle devant le tribunal de 1ère instance de Bruxelles et lui réclament la somme de 100.000 euros en dommages et intérêts ! Pour garantir la liberté de la presse peut-être ? En tout cas, le service juridique de la RBTF a défendu son employé), Alexis Housiaux (échevin PS à Huy qui envoyait dernièrement ses vœux aux frais du foyer culturel), Eric Dosogne (échevin PS de Huy, avant 2006, les voyages des pensionnés organisés par l'asbl dont il était président et ne faisaient pas l'objet d'un appel d'offres. Ils étaient systématiquement attribués à une agence de voyages gérée par un proche), Christiane Loumaye, Angelo Carlozzi, Joseph Georges, André Coudron, Luc Mohr, Laurent Collet, Claude Parmentier, Bernard Lhonnay, Théo Blaffart, Eric Lomba, Jean Devillers, Jules Lambrette (bourgmestre PS de Modave), Joseph Nandrin, Michèle Delhalle-Wilmotte, Adelin Nicolay, Claude Jadot, Jean Reiters, Pierre-Paul Burton, Jean Bourgeois, Jean-Luc Martin, Christophe Comblin

6 au cas où vous liriez ce texte, il vous reste quelques mois pour réagir !






La galette du Roi  (06/01/2009)
 
Les différents membres de la famille royale se sont partagé 13 millions d’euros de dotation pour 2008 (et ce montant sera augmenté de 6% en 2009), avec 10,2 millions d’euros pour le Roi et 940.000 euros pour le prince héritier Philippe. Bien que ces fonctions héréditaires héritées d’une autre époque soient discutables, certaines dépenses effectuées dans le cadre d'une fonction de chef d’Etat peuvent temporairement être justifiées. Quoique Sarkozy, Président français actuel, a fait scandale lorsqu’il a annoncé l’augmentation de son salaire jusqu’à 240.000 euros par an seulement !
 
Ceci dit, près de 2 millions d’euros sont attribués à des membres de la famille royale qui n’ont pratiquement pas de fonction, dont Fabiola avec 1,472 millions d’euros (19 millions depuis 1993). A titre de comparaison, il faut le savoir, Chirac ne reçoit «que» 63.000 euros de pension par an en tant qu’ancien Président de la République française[1]. En comptant deux anciens Présidents encore en vie en France, la royauté à la retraite nous coûte 12 fois plus cher pour un pays 6 fois plus petit (donc 72 fois plus cher par habitant) !
 
Mais ce n’est pas tout. On doit également ajouter 14 millions d’euros pour la sécurité avec plus de 230 policiers affectés à la protection de la famille royale ; et plus d’un demi-million d’euros de frais à charge de la force aérienne pour les divers déplacements. Ainsi, alors qu’elle n’a effectué que 3 petites visites officielles en quatre ans, Fabiola a utilisé les vols de la Force aérienne à 10 reprises à des fins personnels.
 



Proposition pour amortir les effets de la crise sur les travailleurs (19/12/2008)
 
Régulièrement, la presse annonce des restructurations avec licenciements collectifs. L’ampleur des pertes d’emplois nettes risque d’être considérable en 2009. Pendant que les responsables politiques se gaussent d’un chômage stable, personne ne donne de chiffres sur les mises au chômage économique depuis quelques mois. Ces données devraient pourtant inquiéter nos ministres.
 
Des initiatives novatrices sont nécessaires pour faire face aux sombres perspectives économiques en 2009, surtout en matière d’emploi. De nombreuses petites entreprises, aux liquidités réduites, vont être en difficulté prochainement, et pour leur permettre de passer ce cap difficile, dû à une contraction de leur chiffre d’affaires, elles devront réduire leurs coûts. Pour les aider en cela, le gouvernement doit absolument prendre des mesures.

  
En effet, la charge salariale que représente le personnel employé dans une usine où tous les ouvriers sont au chômage économique, pour un mois par exemple, pèse lourd dans le résultat des petites entreprises. Pourquoi ne pas mettre sur pied un chômage économique pour les employés, à l’instar des ouvriers ? Cette mesure permettrait aux petites entreprises en difficulté, de passer un cap difficile sans avoir recours à une restructuration et à des licenciements. Ce recours serait exceptionnel et temporaire, avec un strict contrôle du Forem. La plupart des employés percevraient 90% de leur rémunération brute (contre 70% actuellement pour les ouvriers), par exemple, soit 50% de la rémunération brute versée par allocation de chômage (plafonnée à 1.500€) avec un complément de 40% (sans plafond) versé par l’employeur.



Voyage en Inde et retours de Thaïlande (04/11/2008)

En novembre dernier, nos souverains ont été en visite officielle en Inde, dans un avion de la Défense nationale. Pour plus de sûreté, au diable l’avarice, un deuxième airbus suivait pour pallier aux éventuels problèmes techniques du premier. De toute évidence, il n’était pas question pour le couple royal d’attendre 7 à 8 heures, en cas de panne, pour qu’un autre avion vienne suppléer le premier. Quant au ministre des Affaires Etrangères, Karel De Gucht, il a utilisé un avion Flacon de la force aérienne. Il lui était apparemment impossible de coordonner son emploi du temps de façon économique. Et en plus de tout cela, un second équipage d’airbus est parti par vol régulier, pour remplacer le premier pour le retour, quota d’heures de vol oblige. Maintenant, il n’y a plus de doute possible, Albert II a bien une des plus belles empreintes écologiques !

D’un autre côté, début décembre, environ 400 belges étaient encore
bloqués à Bangkok en Thaïlande, dans l’attente d’un vol de retour au pays. La France, comme d’autres pays, a financé l’envoi d’avions pour le rapatriement de leurs ressortissants ; pas la Belgique. Probablement s’agit-il d’un problème de budget ; ou alors les priorités sont ailleurs. A vous de juger !

* Pour la petite histoire, l’aéroport international de Bangkok était bloqué par des «manifestants» ou plutôt employés d’un parti d’opposition qui octroyait à chacun un salaire de 300 baths, la nourriture, le transport et un t-shirt comme signe de ralliement. 


Questions d’actualités au Parlement Wallon le 03 décembre 2008

de Mme Tillieux à M. Antoine, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial sur « l’exposition aux ondes GSM »

de Mme Barzin à M. Antoine, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial sur « les derniers rebondissements dans  le dossier de la carrière Mâle-Plume »

Pendant que chaque jour, des milliers de travailleurs sont contraints au chômage économique, certains s’inquiètent quand même un peu !

de M. Avril à M. Marcourt, Ministre de l’Economie, de l’Emploi, du Commerce extérieur et du Patrimoine sur « l’annonce par Arcelor Mittal de la suppression de 9000 emplois et de ses implications dans le bassin liégeois »

de M. Fontaine à M. Marcourt, Ministre de l’Economie, de l’Emploi, du Commerce extérieur et du Patrimoine sur « les conséquences pour la SONACA de la livraison de slats défectueux à Airbus Industrie »


Politique budgétaire (27/11/2008)

           La politique budgétaire est fixée par l’Europe et la politique industrielle n’existe plus par l’interdiction de toute entrave à la concurrence, donc de toute aide aux entreprises qui seraient en difficulté à cause de coûts salariaux trop importants par exemple. Il s’agit clairement d’un nivellement par le bas des acquis sociaux et d’un encouragement aux délocalisations au sein de l’Union. Comment imaginer concurrencer une entreprise manufacturière polonaise où le coût de la main d’œuvre n’est que le tiers du notre ? Nous préconisons une harmonisation de l’impôt des sociétés.

            De plus, en période de crise économique grave, un déficit budgétaire provisoire, même supérieur à 3%, doit être accepté, pour mener de grands travaux d'Etat dans une période où l'investissement privé fera défaut. Les domaines où l'Union a des lacunes seront privilégiés, notamment l'énergie soit éolienne, photovoltaïque, marémotrice ou nucléaire, pour réduire à la fois les coûts et la dépendance futurs. 


 
 Allocations de rentrée scolaire (20/08/2008)
 
         C’est bien connu, à chaque rentrée scolaire, une multitude de petites dépenses grèvent considérablement le budget des familles.
 
La prime de rentrée scolaire est donc annoncée. Elle s'élèvera à :
- 53 euros de 6 à 11 ans ;
- 74 euros de 12 à 17 ans et
- 25 euros de 18 à 25 ans.

Source :
www.allocationsfamiliales.fgov.be

         Cette réglementation est injuste car si, dans une même classe en fin d’études secondaires, deux étudiants, dont les parents ont les mêmes revenus, ont l’un 17 ans et l’autre 18 ans, ils ne recevront pas la même allocation.
 
         De plus, ne soyez pas étonné de ne voir que 25€ de 18 à 25 ans ; en effet, la majorité des chômeurs n’ont pas fait d’études secondaires, alors que le nombre de chômeurs ayant fait des études universitaires est marginal. Le but de l’allocation n’est donc pas d’aider toutes les familles, mais seulement celles dont les enfants sont susceptibles de se retrouver un jour sans emploi !
 
Au lieu de tout cela, nous proposons une allocation de rentrée scolaire par de 100€ par enfant dans le primaire, de 150€ dans le secondaire et de 250€ dans le supérieur. Ces allocations seront dépendantes du suivi des études par les parents (présence obligatoire des parents lorsqu’ils sont convoqués aux réunions avec les enseignants par exemple).
 
             Pour relativiser l'importance de ces allocations de rentrée scolaire en Belgique, sachez qu'elles allaient jusqu'à 272,57 euros en France, en 2007. Bien entendu les Français n'ont pas pléthore d'institutions, de parlementaires de toutes sortes, ni de ministres ; sans oublier le coût exorbitant de la famille royale (voir article précédent).
 
 
 
 Le bon sens wallon ! (journal télévisé RTL-TVI du 29/07/08) . . .
 
De plus en plus de Wallons en viennent à l’évidence, l’évolution naturelle de nos institutions doit tendre vers un rapprochement progressif avec la France, au fur et à mesure que la Flandre se détachera de la Wallonie et de Bruxelles. L’étape ultime sera un référendum dans chaque région pour déterminer l’option retenue par les électeurs, soit le confédéralisme, soit l’indépendance, soit le rattachement à la France.

 

 
 
La crise belge vue de France (journal télévisé RTBF du 17/07/08) . . .

            Les flamands demandent des garanties pour l'acceptation de leurs revendications, c'est-à-dire un chèque en blanc des francophones . . .

 

 
Sondage de la "Gazet van Antwerpen" de ce 15 juillet.

Qui est responsable de la crise ?
- le cartel CD&V/N-VA : 11.77%
- les francophones : 77.59%
- Leterme : 6.25%
- Autres : 4.39%

Le cartel a-t-il eu raison de rester ferme sur ses positions ?
- oui : 83.25%
- non : 16.75%

Doit-il y a voir de nouvelles élections ?
- oui : 59.90 %
- non: 40.10%

La Flandre doit-elle devenir indépendante maintenant ?
- oui : 60.41%
- non : 39.59%
 
 
 
 
Dès le départ, la chose était entendue. Il fallait démontrer que le pays était devenu ingouvernable, en avançant des propositions extravagantes. Ce qui fût fait de main de maître par le «porteur du sac de pierres», monsieur Leterme.
 
Il fallait préparer, progressivement, l’opinion flamande à l’idée qu’une régionalisation poussée à l’extrême serait profitable à la Flandre, mais que ça ne serait pas possible à cause des Bruxellois et des Wallons. La mission a, de ce point de vue, été accomplie avec succès !
 
Nous voilà donc clairement dans une situation pré-électorale. En effet, le cartel CD&V-NVA est mathématiquement, et donc démocratiquement, incontournable ; et ses exigences minimales ne sont pas rencontrées, parce que trop extrémistes.
 
Nous appelons donc tous les Bruxellois et Wallons à s’unir autour d’un programme commun, le plus rapidement possible, en vue de futures négociations communautaires.
 
 
 
 
         La barrière du numerus clausus après la première année d’études pour les études en médecine, fut mise en place sous la législature Dehaene - Di Rupo (CD&V-PS). Elle avait pour but d’éviter qu’il n’y ait pléthore de médecins. Cependant des erreurs de conception dans la méthode de calcul ont conduit à des pénuries de praticiens dans certaines spécialités. Qui n’a pas connu un délai inacceptable (plusieurs mois) pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste ?
 
         L’idée, bien que judicieuse, fut biaisée par la prise en compte des médecins de plus de 65 ans, des médecins occupés par des fonctions de députés, de sénateurs, . . .
Il est impératif de revoir la méthode de calcul dans les plus brefs délais, en concertation avec les associations d’étudiants, mais sans remettre en cause le principe d’une limitation du nombre de médecins. De plus, il est inadmissible de laisser des étudiants entreprendre des études dont le coût est très élevé pour les parents, sachant très bien qu’une partie d’entre eux ne pourra continuer. La sélection doit se faire à l’entrée et non pas après un an d’études.
 
 
 
 
 
Tout simplement en réduisant l’impôt sur les bas salaires. Actuellement, sur les revenus annuels compris entre 6.150 € et 7.560 € (25.200 anciens francs par mois), l’impôt est de 25%. C’est un scandale de payer tant d’impôts pour un revenu si faible !
 
         De toute évidence, la diminution de taxation de 25 à 5,5% pour cette tranche d’imposition (soit une réduction d’impôt de 352,50 €, ou 14.100 francs, par an tout au plus), comme c’est le cas en France, ne servira pas à économiser, mais à dépenser plus, donc à consommer plus. Comme cette mesure concernerait le plus grand nombre, cela contribuerait d’autant plus à la croissance économique.
 
         Il faut bien sûr faire remarquer qu’en Belgique, le gouvernement a accordé en 2007 des réductions d’impôts supplémentaires aux sociétés pour plus de 2 milliards d’euros ; alors qu’en France, il y a un impôt sur les grosses fortunes. C’est un choix politique, pas une fatalité !
 
 
 
 
Récemment, à Nivelles, des propos sur le nazisme d’un porte parole du parti socialiste ont provoqué une réaction du Comité de Coordination des Organisation Juives de Belgique. Faites-vous votre opinion avant que le PS ne fasse retirer la vidéo complète de la toile !

 
 
 
 
En octobre 2007, le scandale de «l'Arche de Zoé» défraye la chronique. Malheureusement pour lui, un pilote francophone est pris dans la tourmente. Il se retrouve emprisonné au Tchad où son état de santé se dégrade.
 
Un diplomate du ministère des Affaires étrangères négocie alors avec le gouvernement tchadien et la société d'assurance en soins de santés où monsieur Wilmart est assuré. La société DKV affrète un avion sanitaire et les autorités tchadiennes acceptent l'intervention de rapatriement pour le samedi 10 novembre 2007.
 
Malsaine concurrence médiatique entre partis obligeant, le Ministre de la Défense André Flahaut, décide, en connaissance de cause, d’envoyer un avion de la force aérienne le vendredi 9 novembre 2007. D’où une «pub» personnelle coûtant environ 39.000 € pour le contribuable. Pour le comble, le diplomate reviendra de mission en Belgique par vol civil.
 
Pour mémoire, sachez que notre ancien Ministre socialiste est coutumier des voyages longs courriers, aux frais de l’Etat, pour son prestige. En 2006, il s’est rendu, en Falcon gouvernemental, à l’investiture d’une collègue socialiste au poste de Présidente du Chili. Autre vérité qui dérange, il a aussi apposé son empreinte écologique indélébile en allant de Bruxelles à Hasselt en hélicoptère Agusta, pour aller voir un film (minimum 5.000 € de frais de déplacement pour la Défense).
 
 
 
 
En octobre 2007, la société allemande Sudzucker a décidé de fermer la sucrerie de Brugelette, en Hainaut, sur incitation financière de la Communauté Européenne. En effet, la réduction de production sucrière était subsidiée à raison de 197 € par tonne, alors qu'en cas de fermeture, le subside s'élevait à 562 € par tonne. Soit un profit supplémentaire de 36,5 millions € en cas de fermeture. La solidarité nationale, liée à l'appât du gain, fut fatale aux septante personnes occupées ainsi qu'à la soixantaine d'intérimaires. Qu'on fait vos élus pour éviter cela ?
 
 
 
         La qualité de l'enseignement d'abord(21/05/08)
 
         L’enseignement doit retrouver son efficacité et cesser de vouloir tout apprendre sans arriver à inculquer l’essentiel, à savoir :
1.      sa langue maternelle qui est le français ;
2.      les mathématiques ;
3.      les langues étrangères (au minimum l’anglais ou le néerlandais, pouvant être remplacé par l’allemand en provinces de Liège et du Luxembourg).
Ce socle de base doit de toute évidence être renforcé au détriment de notions accessoires ou n’ayant pas leur place dans l’enseignement public comme la formation à la conduite automobile entre autres.
 
Le cas échéant, un complément à l’apprentissage de la langue française doit être dispensé, dès le cycle primaire, dans les établissements comprenant plus de 10 élèves dont les parents n’ont pas le français comme langue maternelle. Les lacunes de connaissance de la langue française, souvent à l’origine de nombreux échecs, doivent être résorbées dès le plus jeune âge. Une fois dans le secondaire, il sera trop tard pour réduire les inégalités ; quoiqu’on fasse !
 
         Etre dans l'opposition pour critiquer sans proposer d'alternatives n' a pas de sens. Nous voulons donner aux parents des outils qui leur permettent de juger eux-mêmes de la qualité des différents réseaux. Il ne faut pas imposer des solutions doctrinaires, toujours initiées par un même parti (E. Di Rupo, M. Arena, C. Dupont, ...), et sans alternance pour ce ministère, avec les résultats que l'on connaît.
 
         Lors de l’inscription de leurs enfants dans une école secondaire, les parents doivent connaître la qualité des établissements scolaires qui leurs sont proposés. Le pourcentage de réussite, à la fin des études secondaires, par établissements scolaires, et par rapport au nombre d’inscriptions en début de cycle, doit s’établir sur base d’un examen unique ou «Baccalauréat» pour tous les établissements scolaires, en fin de cycle.
 
         Cette évaluation objective du niveau des différents réseaux d’enseignement, et des connaissances acquises par les élèves, doit permettre une saine concurrence entre les différents réseaux d’enseignement. La multitude de réseaux d’enseignement étant nuisible, tant à la qualité qu’à l’intégration des jeunes de tous milieux (riches et pauvres, de religions différentes, de pays d’origine différents, …), les meilleurs réseaux doivent être encouragés.
 
 
 
 
         Ces deux dernières semaines, la situation inter-communautaire fut très tendue en Belgique. Le blocage est total sur la scission de Bruxelles-Halle-Vilvorde, et l’ensemble des élus flamands veut l’imposer à l’ensemble des Bruxellois et Wallons. Nous entrons de toute évidence dans une relation de dominant à dominé. De plus, le rôle de médiateur dévolu au Premier ministre n’existe plus, dès lors que celui-ci à choisi une des parties, huit cents mille voix obligent. Il ne reste plus que la Communauté européenne ou l'OSCE comme arbitre.
 
         Son incapacité à résoudre les problèmes, n’est peut-être qu’une méthode utilisée pour prouver au plus grand nombre que la Belgique est ingouvernable. Il semble de plus en plus évident que l’Elu de la Flandre se voit plus entrer dans l’histoire comme le premier chef d’Etat flamand, que comme Premier ministre d’une Nation qui n’a aucune valeur ajoutée à ses yeux ; et dont personne ne se souviendrait.
 
         Donc, malgré une situation nécessitant sa présence, M. Leterme s’est rendu successivement en France, en Allemagne et aux Pays-Bas. En fait, il s’agissait de faire part de la situation très critique en Belgique. Il fallait s’enquérir des possibles réactions de nos principaux voisins en cas d’évolution extrême de notre pays.
 
         Bien sûr, allez-vous me dire, cela n’est que pure fiction. Mais avouez que la chronologie est troublante. De plus, tout le monde se souvient encore de la dernière fiction de ce genre sur la RTBF. La fiction est-elle bien réelle ? Nous le saurons très prochainement !
 
 
 
 
Trop souvent, la foi prend le dessus sur le droit, et les prescrits religieux prennent abusivement le pas sur la loi. Il est temps de mettre fin aux atteintes à la laïcité de l'Etat. Le principe de laïcité doit être inscrit dans la constitution. Tous les services publics doivent être laïcs et les fonctionnaires ne doivent pas porter de signes d’appartenance à une association, à une communauté ou à une religion quelconque ; le prosélytisme doit y être banni.
 
L'intervention de l’Etat dans le financement des cultes (plus de 80 millions d’euros en 2006) doit être remplacée par une contribution personnelle et volontaire, perçue par le biais de la déclaration d’impôts. L’entretien éventuel d’édifices de cultes n’étant concevable que pour des bâtiments et monuments anciens faisant partie de notre patrimoine historique.
 
         En cas d’urgence, le refus de soins à son conjoint, parce que le médecin ne convient pas aux prescrits religieux, est inadmissible. Dans les mêmes circonstances, le refus de transfusion sanguine par des proches, par exemple, ne peut être toléré. Pour éviter ces dérives, des textes légaux doivent couvrir le corps médical.
 
         Le port de signes d’appartenance communautaires, religieuses ou politiques doit être interdit pour les enseignants comme pour les élèves dans tous les établissements subsidiés par l’Etat. De plus, le libre examen dans l'enseignement ne peut en aucun cas être remis en questions par des affirmations religieuses. Des théories, dites scientifiques, basées sur des textes et convictions religieux[2], ne peuvent être enseignées dans des établissements subsidiés par l’Etat[3].
 
La laïcité de l’Etat n’est pas négociable et l’enseignement doit fondre les jeunes dans un même moule républicain prônant la fraternité, au lieu du communautarisme religieux conduisant à l’intolérance, à l’extrémisme ou au terrorisme comme en Grande-Bretagne. Il n’est pas question de se cacher par électoralisme derrière les chefs d’établissements scolaires, par honte de ses idées ou par électoralisme.
 
 
 
 
         Chez nous, la politique monétaire est gérée par une Banque Centrale Européenne dont l’objectif principal est de maintenir la stabilité des prix, et qui est indépendante des institutions, organes et organismes de l’Union, donc du parlement. Ce dernier, tout comme la commission européenne, ne peut donc pas décider de réduire les taux d’intérêts de la BCE, par exemple, lorsque la croissance devenue trop faible engendre un accroissement important du taux de chômage.
 
Si l’indépendance de la BCE est une bonne chose, son objectif devrait aussi inclure une croissance économique minimale ainsi que la surveillance du niveau d’endettement. En effet, il faut assurer la stabilité, pas seulement des prix, mais aussi de toute l’économie. Il ne doit pas s’agir seulement de protéger des intérêts financiers, mais aussi l’emploi et le bien-être des travailleurs. Il n’est pas raisonnable d’ignorer les risques sur le système financier mondial, d’un endettement sans limites des ménages (hypothécaire et autres), qui entraînerait une baisse de croissance par une chute de la consommation.
 
Depuis 2007, l’économie américaine n’en finit pas de subir les effets négatifs de leur crise financière[4]. Habitués à vivre à crédit, les ménages ont tiré autant que faire se peut sur la corde les différentes possibilités d’endettement, avec l’aval du système bancaire. A force d’exagérations, ils ont fini par dépasser la limite du raisonnable. La recette qui leur a permis de vivre au-dessus de leurs moyens pendant des années, devient maintenant leur problème majeur. Défaut de remboursement des emprunts hypothécaires, chute du marché immobilier et de la bourse, diminution des mises en construction, baisse de la consommation, hausse du chômage, …, bref la récession avec comme corollaire des baisses de taux d’intérêts.
 
En Europe, la plupart des «responsables» politiques disent qu’il n’y aura que très peu d’impact en Europe, mais ils se trompent. Dans le passé, une crise économique outre Atlantique a toujours eu des répercutions dans le monde entier. Avec la globalisation de l’économie mondiale, ça ne pourrait être moindre. Ainsi, en Belgique, le budget de l’Etat pour l’année 2008 se base sur l’hypothèse d’une croissance de 1,6%, alors que le FMI prévoit moins. Pour ce type de matières, surtout pour un gouvernement d’artisans pâtissiers et de techniciennes de surface[5], il ne faut pas s’attendre à des miracles ; il y aura donc un déficit budgétaire, suivi de coupes sombres pour le niveau de vie des travailleurs[6].
 
         Le «non-interventionnisme» libéral serait valable si, en cas de crise aux Etats-Unis, les travailleurs européens ne devaient pas payer la note ; mondialisation oblige. C’est pour cela qu’il est temps de mettre fin au «Far West» régnant dans les milieux financiers, par une régulation mondiale. Il y va de l’intérêt du plus grand nombre. De plus la révision de la mission de la BCE qui s’accroche à maintenir l’inflation à un niveau artificiellement bas, par rapport au reste du monde, ne serait pas un luxe. Les taux d’intérêts européens doivent être diminués le plus rapidement possible[7] pour tenter d’atténuer la récession qui s’annonce en Europe.
 
 
 
        
         Des réunions de présidents de partis francophones où seules des lignes directrices sont définies verbalement en matière communautaire, sont insuffisantes. Elles permettent à chacun d’agir à sa convenance lors de négociations fédérales. Un programme commun communautaire doit être négocié entre tous les partis francophones puis rédigé et approuvé par tous.
 
Toutes les communes à facilités de la périphérie de Bruxelles, à majorité francophone[8], doivent faire partie intégrante de la région bruxelloise (Rhode-Saint-Genèse en priorité non négociable pour la continuité géographique avec la Wallonie). En cas d’incompatibilité de points de vue avec la communauté flamande, des référendums seront organisés dans chacune des communes de la périphérie.
 
         L’évolution naturelle de nos institutions doit tendre vers un rapprochement progressif avec la France, au fur et à mesure que la Flandre se détachera de la Wallonie et de Bruxelles. L’étape ultime sera un référendum dans chaque région pour déterminer l’option retenue par les électeurs, soit le confédéralisme, soit l’indépendance, soit le rattachement à la France.
 
 
 
 
         Le budget nécessaire au financement de délégations de la Communauté Française et des Régions bruxelloises et wallonnes, s'élevait pour 2007 à 11.534.035€[9]. Ces dépenses ne trouvent leur justification que dans l'incapacité des ambassades à promouvoir les Régions et Communautés.
 
A titre d'exemple, on se demande quelle peut bien être l’utilité de 2 délégués à Kinshasa ! Récemment, une journaliste CDH y a été nommée. De plus, la nomination d’un cadre du PS, en fin de carrière, à Paris s’apparente fortement à une récompense pour services rendus au parti ! Et le comble reste le financement du déplacement d’une délégation d’élus de la communauté française, début 2008, en République Démocratique du Congo pour leur expliquer le bon fonctionnement de nos institutions, notamment des provinces dont l’utilité échappe à la majorité de notre population.
 
Soyons lucide, les priorités sont ailleurs. Il y a là moyen de faire de belles économies.
 
 
 
 
 
Nos politiciens du sud auraient-ils l’impression que la fin de la Belgique est proche ? Messieurs Moureaux et Demotte proposent maintenant de supprimer la Communauté française au profit d’une fédération Wallonie-Bruxelles. Cela ressemble déjà à un futur Etat fédéral de Belgique du sud.
 
Comme d’habitude, le parti sait mieux que les gens ce qui est bon pour eux. Ou, peut-être, est-ce une fuite en avant, de la part de ceux qui riaient de la proposition d’une constitution wallonne, pour essayer de colmater des dissensions internes.
 
Mais il faudra, en temps voulu, que tous les citoyens puissent exprimer un choix par référendum : république fédérale ou république française. Un choix devra également être offert à la communauté germanophone.
 
Cependant, il est hors de question de conserver une association Wallonie-Bruxelles monarchique. En effet, le rôle d’arbitre entre les communautés n’ayant plus aucune utilité, la fonction royale deviendrait obsolète. Avec à la clé une sérieuse économie budgétaire, soit environ 13 millions d’euros pour la dotation royale, auxquels on peut ajouter 14 millions d’euros pour la sécurité[10]. Une fonction de présidence élue au suffrage universel, serait alors plus légitime et représentative de la population.
 
Affaire à suivre..................

 
 
 
         En Belgique la problématique du nucléaire est considérée sous l’angle idéologique au lieu de se baser sur des critères objectifs (Kyoto et les gaz à effet de serre, dépendance énergétique de pays instables) et des statistiques de production. Il faut savoir que partie d’électricité d’origine nucléaire représente 55% du total, alors que les éoliennes, par exemple, ne contribuent qu’à hauteur de 1,5% de la production d’électricité, sans parler des sommes fabuleuses consenties en subsides (300 millions d’euros par an estimés à partir de 2010. Même en doublant cette production, plus de 50% des besoins en électricité ne seront plus couverts si l’on arrête les centrales nucléaires. D’autre part, pour la production d’un kWh d’électricité d’origine nucléaire, il n’y a que 6 grammes de CO2 rejeté, contre 883 grammes pour le gaz et 891 grammes pour le fuel.
 
Avec l’accroissement de la consommation, la pénurie en électricité devrait se produire très rapidement[12]. La conséquence sera de nombreuses coupures de courant chez nous, avec tous les inconvénients que cela implique, notamment pour les ménages, au niveau du chauffage de la maison, de la conservation des aliments, de l’éclairage le soir, ... La seule alternative à moyen terme (5 ans) restera le pétrole ou le gaz dont les perspectives de prix sont à la hausse jusqu’à 60%. Je vous laisse imaginer l’implication d’une telle décision au niveau du prix de l’électricité pour le consommateur ! Certains partis vous feront des estimations alambiquées tout autres, mais une analyse macro-économique basée sur des observations de cas concrets (statistiques) les contredisent ; à titre d’exemple :
 
Proportion de nucléaire
dans la production d’électricité :
 

Coût de l’électricité pour un ménage moyen[13]
(soit 3.500 kWh par an)
 
Avec ces chiffres, vous pouvez extrapoler ce que vous coûtera la sortie complète du nucléaire prônée par les socialistes et les écologistes, soit 268 € par an, en supposant un prix du gaz constant ! Ainsi, un pays qui a renoncé partiellement au nucléaire, l’Allemagne, facture son électricité 55% plus cher que la France où le nucléaire est important. Comment pourrions nous faire mieux ?
 
         Nous préconisons une révision immédiate de la loi Deleuze. Il faut poursuivre de l’exploitation des centrales nucléaires après 2010[14] et profiter de notre savoir-faire en la matière. Les unités de production d’électricité nucléaires déjà installées doivent être entretenues pour prolonger leur durée de vie jusqu’à ce que des alternatives durables soient opérationnelles. Il faut aussi prévoir le retraitement du combustible usé et disposer d’un conditionnement sûr et stable des déchets hautement radioactifs. Des fûts de verre enfouis dans des sols géologiquement stables peuvent garantir une conservation de plus de 10.000 ans ! De plus, le Centre de Mol a déjà procédé à des études relatives à ces couches géologiques, et creusé un laboratoire souterrain pour cela[15].
 
 
 
 
 
Des «Mayeurs» de la périphérie bruxelloise n’ont pas encore été nommés. Certains diront qu’ils ont été élus et qu’il s’agit d’un «déni» de démocratie, et d’autres affirmeront qu’ils ne remplissent pas les conditions légales pour l’être. En fait, les personnes concernées n’ont pas été élues pour cette fonction, mais seulement comme Conseillers communaux. Et c’est cette dernière assemblée qui choisit l’heureux «élu» de la commune.
 
Il est temps de clarifier cette situation et d’élire les «Mayeurs» au suffrage universel. Leur mandat ne devrait pas excéder deux législatures[16]. Ils en recevraient une plus grande légitimité ainsi qu’un plus grand respect de la population.
 
 
 
 
 
         A partir de ce lundi 7 avril, les chaînes de télévisions publiques françaises en numérique vont être diffusées en 16/9 et en clair, en TNT et sur satellite ; une première technologique. Chez nous, la situation est tout autre ; le service public, bien que de piètre qualité, est payant. Et le système est très bien cadenassé. Directement ou indirectement, les pouvoirs publics contrôlent tout l'audiovisuel en Wallonie et à Bruxelles ; pour le malheur de vos portefeuilles.
 
Nous assistons depuis quelques années à des investissements publics tous azimuts au niveau de l’audiovisuel avec le maintient de la télévision par câble. Cela va d’une participation de 11% dans la chaîne internationale TV5[17], en passant par une chaîne dépouillée de télévision publique par satellite («RTBF Sat»[18]) clone de TV5, à un bouquet risible de quatre chaînes francophones en télévision numérique terrestre[19] (la «Une», la «Deux», «Euronews» et la «Trois»[20]) qui ne couvrira que 80% des habitants de la communauté française de Belgique en 2008. Et ne parlons pas d’un partenariat avec une maison d’édition[21].
 
         Les temps sont difficiles pour notre pouvoir d’achat. Nous payons déjà le droit de recevoir la télévision par une taxe régionale de 154,42€ (pour 2008). Il donc est temps de mettre fin au monopole des deux sociétés à capitaux publics qui distribuent, moyennant finance, des chaînes de télévision (Belgacom pour 360€ par an et Voo pour 144€ par an plus un décodeur de 99€).
 
Il faut arrêter de dilapider l’argent à fonds perdus[22]. Il ne faut pas vouloir être partout et n’être bon nul part ! A cet égard, il faut savoir que l’audience de la RTBF, a diminué de près d’un quart (24%) en 20 ans[23] ; piètre bilan ! Et ce n’est pas le très onéreux contrat de retransmission des Grand Prix de formule 1, parfois en pleine nuit, en simultané avec la chaîne de télévision française TF1, qui améliorera les scores.
 
L’essence même d’un service public de télévision doit être la diffusion gratuite de chaînes de qualité pour le public, et non la collaboration au profit de sociétés de télédistribution ou de téléphonie. Nous devons concentrer nos moyens pour mettre en place un partenariat avec la France, pour le lancement d’un bouquet de chaînes francophones en numérique terrestre[24]. Celui-ci reprendrait les 18 chaînes de la TNT française auxquelles seraient ajoutées les chaînes de la RTBF (la «Une» et la «Deux») et éventuellement des chaînes du groupe RTL.
 
 
 
 
 
 
La prison doit être destinée aux personnes qui sont un danger pour la société. Les atteintes aux biens sont toujours réparables, ce qui n'est pas souvent le cas pour les atteintes aux personnes. Les libérations conditionnelles doivent être réservées aux petits délinquants non-récidivistes. Les agressions physiques à l'encontre de facteurs, de conducteurs de bus ou de trains ou de fonctionnaires en général, devront toujours être sanctionnées.
 
Actuellement, monsieur fourniret, est accusé d’avoir commis d’horribles crimes. En Belgique, une fois sa culpabilité prouvée, il serait probablement condamné à la prison à perpétuité. Malheureusement, le vocabulaire juridique n’est plus conforme à la réalité, en matière de peines de prison. Ce qui signifie qu’il sortirait certainement de prison un jour ou l’autre.
 
C’est pourquoi des peines de prison incompressibles et sévères doivent être appliquées pour les meurtres et les délits sexuels graves. Pour ces derniers délits, la castration chimique volontaire doit être l'unique condition de libération. L'expérience ayant prouvé que des expertises psychiatriques n'apportaient pas de garantie totale, par manque de suivi ou par erreur d'appréciation.
 
 
 
 
 
Face à une des dernières dictatures communistes[25], nos dirigeants font régulièrement preuve de couardise. Friands de petits fours dans les réceptions, nos petits ministres (petit par leurs initiatives) pratiquent la politique de l’autruche. Pourquoi tout laisser faire à la Chine au Tibet, alors que l’OTAN est intervenue au Kosovo, pour un cas apparemment similaire ?
 
Seul monsieur Sarkozy, Président de la république française ose défendre les idées nobles qui sont nôtres. Nous devons faire preuve de constance dans nos prises de position. Est-ce moral d’aller parader pour les Jeux Olympiques dans un pays qui, de toute évidence, bafoue les droits de l’homme ?
 
Pourquoi donc, penserez-vous, envahir ce pays sans intérêt, et dépenser tant d’énergie pour le garder ? Sachez qu’une grande partie de la chine est désertique, alors que les réserves d’eau sont énormes au Tibet. Cette occupation revêt un caractère stratégique pour sécuriser l’approvisionnement en eau de la Chine tout en se réservant l’énorme potentiel hydroélectrique de ces régions montagneuses.
 
Il s’agit, en pratique, de «faire main basse» sur les richesses naturelles du pays, tout comme l’a fait Sadam Hussein au Koweit il y a quelques années. Ces deux situations sont en fait beaucoup plus proches que notre comparaison initiale. Mais quand il s’agit d’une puissance nucléaire, la tolérance de la communauté internationale est beaucoup plus grande !
 
En espérant vous avoir éclairé quelque peu sur ce sujet, nous ne pouvons que vous inciter, dans la mesure du possible, à boycotter les produits chinois (fabriqués, soi-dit en passant dans des conditions de production dignes de «Germinal» avec, notamment, 70 heures de travail par semaine sans sécurité sociale !). Maintenant, pour ceux qui n’ont pas les moyens, vous pouvez toujours boycotter toutes les émissions de télévision relatives aux jeux, ce qui ne coûte rien !
 
 
 
 
 
         Le chauffage est une nécessité, c'est une évidence. De plus en plus, avec l'augmentation des prix de l'énergie, les gens ont des difficultés à payer les factures de chauffage. Il est temps de réduire le taux de TVA de 21 à 6% pour toutes les factures domestiques de mazout de chauffage et de gaz. La Grande-Bretagne, le Portugal, l’Espagne et l’Italie ont un taux de TVA plus bas dans ce domaine, pourquoi pas nous ? Avec une consommation moyenne de 2.000 litres de mazout par an, la réduction de TVA équivaudrait pour le consommateur à 179 € par an, en supposant un prix du mazout inchangé à 60 centimes le litre (hors TVA) ! Nous vous invitons donc à signer la pétition électronique qui circule actuellement sur la toile ( www.lapetition.be/en-ligne/llectricit-verte-6-de-tva-489.html ).
 
 
 
 
 
En 2006, une idée géniale fut proposée par les "élites" libérales du pays, Messieurs G. Verhofstadt (Premier Ministre) et D. Reynders (Ministre des Finances). Il s'agissait des "intérêts notionnels". Evidemment, tout comme "l'incubateur numérique" de monsieur S. Kubla, financé par la Région wallone, ce nom bien fleuri n'attira pas l'attention de la plupart des responsables wallons. Pourtant, ce devrait être une innovation fiscale que tous les pays allaient nous envier.
 
Grâce à cette mesure, les sociétés allaient pouvoir déduire de leur base imposable un montant d'intérêt fictif calculé sur les fonds propres corrigés. Il fallait, dans l'esprit du gouvernement Di Rupo-Reynders, éliminer la discrimination fiscale existante entre la rémunération des capitaux propres et celle des capitaux externes, mais surtout conserver un cadre fiscal accueillant pour les centres de coordination.
 
         Lors des négociations budgétaires à fin 2006, pour le budget 2007, le coût de cette mesure a été évalué à 350 millions d’euros environ. Tout cela semblait raisonnable et acceptable par tous, y compris les socialistes. En juillet 2007, la révision du budget porta ce montant à un peu plus de 500 millions d’euros.
 
Pour ce qui est de conserver les centres de coordination, l'objectif a, sans doute, été atteint. Mais pour ce qui concerne les autres sociétés, déjà établies en Belgique, qui ont bénéficié de cette mesure (Banque Nationale de Belgique pour 17 millions et Belgacom pour 32,6 millions, notamment, dont les actionnaires se frottent les mains), il n'y avait aucune contre-partie. C'était un pur cadeau fiscal. "Augmentez vos profits grâce aux intérêts notionnels" écrivaient-ils sur le site internet gouvernemental ! C'est ainsi que les sociétés se sont retrouvées avec un taux d'imposition réel d’environ 20% au lieu de 33,99%. Scandaleux n'est ce pas, quand on sait que l'impôt sur le travail n'a été réduit que de miettes !
 
Début 2008, on annonce que le déficit budgétaire de l'Etat, pour 2007, sera probablement de 1,5 milliards d'euros. De toute évidence, la réduction de l'impôt des sociétés pour "intérêts notionnels" dont le coût est maintenant estimé entre 1,2 et 2 milliards d'euros est l'élément principal de ce déficit. Sachant cela, les élus socialistes essayent de se dédouaner de leur bévue en faisant croire que les montages financiers permettant d’optimiser leur rendement fiscal, feront l’objet d’un contrôle accrû. Hors, des décisions de «ruling» (acceptation anticipée par l’administration fiscale d’un projet de montage fiscal) ont déjà été prises par l’administration fiscale, acceptant pour plus de 500 millions d’euros, ce type de réductions d’impôts. L’erreur semble donc irréversible, quoiqu’on en dise ! Qui va payer cette colossale erreur d'estimation ? Directement ou indirectement, ce sera vous.
 
Finalement, nos élus dilapident les moyens dont ils disposent par incompétence et appauvrissent chaque jour un peu plus la Wallonie. Ce n'est pas de beaux sourires ni d'effets d'image dont les gens ont besoin, mais de gestionnaires clairvoyants qui redressent notre économie et rendent sa grandeur à la Wallonie.

 

L’Union Européenne a contribué à la débacle boursière ! (03/11/2008)

          Très longtemps les bilans des sociétés européennes ont été basés sur la valeur d’acquisition, le prix de revient, … Mais depuis 2006, l’Union Européenne, par la voix du commissaire Bolkenstein, a imposé le remplacement de ces méthodes d’évaluation par des normes dites «IAS», dans un but de convergence avec les normes américaines. Convergence qui devait permettre plus de comparabilité entre les bilans des sociétés européennes et américaines, dans un but d’intégration totale des différents marchés boursiers.
 
Ces dernières normes font appel au concept de «juste valeur» que serait la valeur de marché. On part donc clairement d’un postulat libéral qui veut que la valeur de marché soit la meilleure possible. Le marché devant toujours avoir raison, et les anomalies boursières n’étant que marginales. Hors, ces derniers temps, nous avons eut la démonstration du contraire. On a pu voir la valeur boursière d’entreprises très rentables, chuter dans des proportions aberrantes. La preuve est donc faite que ces postulats de base sont erronés.
 
Il est temps de revenir à plus de stabilité et de réduire la volatilité extrême des valeurs bilantaires, soumises aux exagérations des marchés. Le parlement européen doit légiférer d’urgence pour modifier les normes IAS qui, à elles seules, peuvent mettre une entreprise rentable en perte, jusqu’à la faillite, avec tous les dommages sociaux qui en découlent.

 
 Crise économique à venir, suite . . . (10/10/08)
 
         Comme on pouvait le prévoir, il y a déjà quelques mois, lorsque la BCE a augmenté ses taux, pour contrer l’inflation, l’effet fut tout autre. On assista à une fuite des épargnants dit «bons pères de famille» du marché des actions vers les placements «sans risque». Ne restaient plus en bourse que les fonds spéculatifs. D’où l’émergence d’une volatilité très importante.
 
Après avoir fait l’apologie de la libre concurrence, l’Europe constate avec effroi les carences dues à l’absence de services publics ; des banques publiques notamment. A cette occasion, souvenez-vous que monsieur Di Rupo, «dit homme de gauche» était Vice-Premier ministre lors des privatisations de la SNCI et de la CGER (en 1995 et 1998) ; et fut responsable de la privatisation de la défunte Sabena ! Sans parler de son poste d’administrateur chez Dexia (rémunéré 30.000 euros par an), soi-disant pour contrôler la banque des communes, dont on connaît la funeste conclusion.
 
         Maintenant, il est urgent d’éteindre l’incendie. Malheureusement, la baisse des taux de ce mercredi, bien que concertée, est insuffisante et trop tardive. Par exemple, la perte de leurs économies pour les 500.000 petits actionnaires de Fortis, aura un impact immédiat et prolongé sur la consommation des ménages ; et le niveau des taux n’aura plus aucune importance pour ceux qui ont perdu toutes leurs économies en bourse ! D’autres mesures d’envergure seront donc encore nécessaires pour rétablir la confiance en la bourse. Pour l’instant, la Communauté Européenne, comme à son habitude, semble incapable de s’unir dans l’action. En cas de coup dur, les égoïsmes nationaux reprennent toujours le dessus, et montrent les limites de l’intégration européenne.
 
         Faute d’initiative concertée au niveau mondial pour réglementer les opérations boursières spéculatives et les activités bancaires en particulier, la crise économique devrait arriver rapidement, avec la déflation comme corollaire. Ce sera la cerise sur le gâteau pour l’action de la banque centrale européenne. Il est aussi grand temps de redéfinir la mission de la Banque Centrale Européenne, tout en lui gardant son indépendance. Outre la stabilité des prix, son objectif doit aussi inclure une croissance économique minimale ainsi que la réglementation et la surveillance des marchés (interdire les achats à découvert, taxer les achats avec revente immédiate, ...). Il ne doit pas s’agir seulement de protéger des intérêts financiers, mais aussi l’emploi et le bien-être des travailleurs.
                  
C’est pratiquement indéniable, les épargnants et les travailleurs européens paieront la note de la crise bancaire aux Etats-Unis, mondialisation oblige. Le chômage augmentera, le déficit budgétaire de l’Etat s’aggravera par une baisse des recettes fiscales, l’indexation des salaires sera remise en cause, … Seule une concertation d’urgence des responsables du monde entier pourra mettre fin, de façon raisonnable, au «Far West» régnant dans les milieux boursiers et financiers, par une régulation mondiale.
 
 
 
 
 
         Ce mardi 16 septembre, notre ministre de l’Enseignement, Christian Dupont, propose d’appliquer un point de notre programme. Nous le félicitons pour son initiative. Mais en bon belgicain, il préfèrera parler de « tess » pour ne pas montrer son ralliement au système français.
 
         Pour nous, lors de l’inscription de leurs enfants dans une école secondaire, les parents doivent connaître la qualité des établissements scolaires qui leurs sont proposés. Le pourcentage de réussite, à la fin des études secondaires, par établissements scolaires, et par rapport au nombre d’inscriptions en début de cycle, doit s’établir sur base d’un examen unique pour tous les établissements scolaires, en fin de cycle.
 
Cette évaluation objective du niveau des différents réseaux d’enseignement et des connaissances acquises par les élèves doit permettre une saine concurrence entre les différents réseaux d’enseignement.
 
La multitude de réseaux d’enseignement étant nuisible, tant à la qualité qu’à l’intégration des jeunes de tous milieux (riches et pauvres, de religions différentes, de pays d’origine différents, …), les meilleurs réseaux doivent être encouragés.
 
 
  
 Visa pour le monde (16/09/2008)
 
          Communiqué du Parlement Wallon : « La délégation du Bureau du PARLEMENT WALLON conduite par le Président José Happart accompagné des députés Jean-Claude Van Cauwenberghe et Jean-Pierre Dardenne s’est rendue du 8 au 12 septembre à Kinshasa pour confirmer et conforter les excellentes relations entre la Wallonie et la République démocratique du Congo. »
 
           Quel peut bien être l’intérêt des Wallons dans un tel déplacement ?
 
            « Elle a également visité les locaux de la Délégation Wallonie-Bruxelles où elle a été accueillie par la nouvelle Déléguée, Mme Kathryn Brahy qui venait juste de prendre ses fonctions à Kinshasa. »
 
Est-ce réellement justifié d’avoir un délégué à Kinshasa pour la région wallonne et quel retour peuvent en espérer les Wallons ? On peut douter de l’utilité de cette dépense à l’heure où l’argent manque pour chauffer les établissements scolaires !
 
Début 2008 déjà, une délégation d’élus de la communauté française s’était déplacée en République Démocratique du Congo pour leur expliquer le bon fonctionnement de nos institutions, notamment des provinces dont l’utilité échappe à la majorité de notre population.
 
Le budget nécessaire au financement de délégations de la Communauté Française et des Régions bruxelloises et wallonnes, s'élevait pour 2007 à 11.534.035€[1]. Ces dépenses ne trouvent leur justification que dans l'incapacité des ambassades à promouvoir les Régions et Communautés.


[1] Pour une délégation de 19 personnes
 

 
 Tournée générale aux frais du contribuable ! (04/09/2008)
        
           Récemment, monsieur Michel Daerden, notre Ministre des Sports est allé encourager nos athlètes aux Jeux Olympiques. Le voyage a été payé par la Communauté Française, soit 48.000€ (environ 1,9 millions d’anciens francs) ! D’après le journal l’Echo, il faudrait encore ajouter à cela plusieures factures. C’est très onéreux. Mais vu le nombre de Chinois, les tournées générales dans les bars doivent coûter très cher. Le socialisme mènerait-il à la fréquentation de débits de boissons et à Visa pour le monde ? Les étudiants continueront donc certainement à mettre de gros pulls en classe pour pallier l’insuffisance de chauffage !
 
          Cet été, un mois avant les congés parlementaires, c’est-à-dire le mercredi 9 juillet, une séance devait avoir lieu au Parlement Wallon pour le vote de deux textes importants ; l’ajustement du budget 2008 et le financement des communes.

         Après quelques interventions, parfois folkloriques et peu constructives dont sont coutumiers nos parlementaires (par exemple de M. Maurice Bayenet (PS) à M. Bernard Wesphael (Ecolo) : « Merci, Saint-Bernard, grand détenteur de la vérité ! Ou peut-être devrais-je dire ayatollah Bernard ? »), il a fallu passer aux choses sérieuses.
 
         Là, les choses se gâtèrent. La majorité parlementaire n’était plus en nombre suffisant que pour atteindre le quorum requis pour un vote ! Principalement en raison de la désinvolture des élus socialistes. Sur ce, la séance fût levée et le vote reporté à la semaine suivante.
 
         Cet épisode parlementaire n’est pas un cas isolé ; en octobre et novembre dernier, ce fût déjà le cas. Clairement, des élus n’assument plus leur rôle. C’est indigne de la confiance que leur ont témoignée les électeurs, et cela prouve leur manque de conscience professionnelle.
 
         Des mesures doivent être prises d’urgence pour pénaliser une telle attitude récurrente. Un travailleur n’est pas rémunéré s’il ne travaille pas, il peut même perdre son emploi ; pourquoi rémunérer un élu qui fait de même ? Des critères objectifs d’absentéisme inadmissible doivent être définis, et des sanctions financières appliquées. Messieurs les Députés ne faites pas preuve de connivence coupable, votez une réglementation !
  
  
 
 
         Nos services publics sont souvent critiqués pour lenteurs administratives, prestations approximatives et sentiment d’«intouchabilité» des fonctionnaires. La mise en concurrence des services publics avec des sociétés privées par l’Europe n’est que la conséquence d’une incapacité à gérer efficacement une activité publique[1].
 
Tout cela aboutit, par exemple, à ce que la communauté française sous-traite l’encodage de déclarations de naissances et de décès, au Maroc, sous la houlette de Mme la ministre de la santé Catherine Fonck du Cdh (information obtenue par question parlementaire) ; sans parler du contrôle du personnel de l’administration par une société flamande ! 

A quand la sous-traitance des services informatiques en Inde ?
 
Mais certains services publics sont indispensables. Nous avons donc besoin d’un audit permanent du fonctionnement interne de ces services. Il s’agit avant tout de préserver nos services publics par une qualité optimale des prestations. Actuellement, contrairement aux sociétés privées, l’organisation des services ou sociétés publiques n’est soumise à aucun contrôle externe.
 
On ne peut se «gargariser» d’éthique et de bonne gouvernance dans ces conditions ! Ainsi, nous préconisons une certification Iso9001, par un organisme agréé, pour tous les services publics, comme c’est le cas pour la plupart des grandes sociétés privées. Concrètement, cette norme dite Iso 9001 est relative à la qualité de l’organisation. Il y est question d’analyser l’ensemble du processus d’élaboration du service public pour le corriger, de responsabiliser la direction et de se fixer des objectifs avec évaluation régulière des résultats.
 
De plus, chaque fonctionnaire devrait s’identifier lors de ses contacts avec le public pour permettre un meilleure «traçabilité» des dossiers.

[1] la participation ininterrompue du parti socialiste au pouvoir a conduit à considérer les services publics comme une alternative aux emplois productifs perdus dans les entreprises, sans se soucier des coûts.










[1] Cette pension ne tient pas compte, bien entendu, des salaires éventuels de député ou d’autres mandats encore exercées, tout comme des importants dividendes reçus par Fabiola pour ses placements en actions.
[2] Voir la théorie de l’évolution de Darwin, écartée au profit du créationnisme, par certains candidats enseignants, qui affirment que l’être humain a été créé tel qu’il est.
[3] La Communauté française a même gaspillé un budget de 138.000 euros en 2008 pour demander une analyse de ce problème à l’ULB.
[4] Crise des «subprimes»
[5] nous avons même un Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères qui ne parle pas l’anglais !
[6] sécurité sociale, indexation des salaires, …
[7] de 0,25% dès juin 2008
[8] environ 50.000 des 120.000 francophones habitants en Brabant flamand
[9] Pour une délégation de 19 personnes
[10] avec plus de 230 policiers affectés à la protection de la famille royale
[11] article publié par l’Echo du 25/01/2008
[12] N.B. : sachez que l’électricité ne se stocke pas ; ce qui signifie, pour la production par éoliennes, qu’en cas de hautes pressions atmosphériques durant une période prolongée, une importante capacité de production complémentaire sera toujours nécessaire.
[13]    prix de l’électricité au 1er janvier 2007 d’après l’Observatoire de l’énergie
[14]    rapport «Energie 2030»
[15]    projets HADES et EURIDICE
[16]    la confusion de patrimoine sera moins tentante
[17] avec une dotation de 5,2 millions € pour 2007
[18]    redondance de la «Une» et de la «Deux» comprenant uniquement les productions propres à la RTBF, émise en numérique avec une résolution proche du système PAL analogique !
[19]    représente un coût d’infrastructure d’environ 7 millions d’euros dont 4 déjà dépensés à fin 2007
[20]    comme la «RTBF Sat» mais dont le JT est diffusé avec une traduction gestuelle
[21]    éditions Racine
[22]    diffusion simultanée avec TF1, des Grand Prix de formule 1 avec un coût disproportionné pour l’audience,
      par exemple
[23]    l’audience de la RTBF passerait de 25 à 19% des téléspectateurs de 1987 à 2006 selon RTL
[24]    un décodeur TNT ne coûte que 30€
[25] 470 exécutions capitales en 2007 selon Amnesty International


















Vos rédacteurs : Jean-Pierre Hellin-Robert, Katia Dupont, Jean Nandrain
 




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